ASSOCIATION

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Association crée le 17 mars 2017 à Saint-Aubin de Baubigné, les objectifs de l'association sont :

  • 1-Sauvegarder le site
  • 2-Faire connaître le site et son histoire
  • 3-Le faire vivre avec des animations

Le bureau de l’association est constitué comme suit (suite à l'Assemblée générale du 14 juin 2023) :

  • Président : Laurent Marolleau
  • Secrétaire : Gaëlle Chouteau
  • Trésorier : Alain Buléon

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La terre de la Durbelière est propriété de la famille de Rorthais depuis le XIII° siècle mais le premier château ne fut construit qu’au XV°. Il s’agissait d’un bâtiment rectangulaire flanqué d’une tour polygonale. Après le mariage en 1602 de Renée de Rorthais avec Pierre de Meulle, le château va petit à petit se voir transformé selon les canons architecturaux du XVII° siècle. On adjoint une aile au bâtiment primitif, de grandes fenêtres sont ouvertes et la balustrade que l’on connaît aujourd’hui est construite. La date de 1621 est alors gravée au fronton de la porte du château. Une bonne partie des communs, formant l’enceinte est construite dans les années 1630. C’est par Louis de Meulle que le domaine échoit aux du Vergier de la Rochejaquelein, famille rendue célèbre par les événements des Guerres de Vendée. Comme on le sait, les paysans du Bocage, en révolte contre la république naissante, viendront chercher Henri de la Rochejaquelein pour le mettre à leur tête, le 13 avril 1793 avant d’aller prendre les Aubiers et d’infliger une cuisante défaite aux troupes républicaines. De là, entre les passages du tristement célèbre général Westermann et les sorties des colonnes infernales en 1794, le château sera incendié cinq fois. La volonté des paysans qui avaient tenté d’éteindre les incendies, ne suffira pas pour contrer la ruine définitive du logis.


Le château ne sera jamais restauré et malgré des tentatives de consolidation de la part du dernier marquis de la Rochejaquelein en 1886, le château ne reste plus qu’une ruine romantique, bercée tantôt par le chant des oiseaux, tantôt par les dures tempêtes hivernales.

RL

  •   Construction et remaniement XVe - XVIIe siècle

    Le premier château a été construit au XVe siècle puis remanié au début du XVIIe siècle et au XVIIIe siècle. Il est transmis à la famille du Vergier de la Rochejaquelin à la fin du XVIIe siècle.

  •   Naissance de Henri de La Rochejaquelin


    Henri du Vergier de La Rochejaquelein

    Henri de La Rochejaquelein est né le 30 août 1772 au château de La Durbelière, à Saint-Aubin-de-Baubigné, au cœur du Poitou. Il est le deuxième d’une fratrie de sept enfants dont trois garçons : lui-même, Louis (né en 1777) et Auguste (né en 1783). Descendant d’une illustre famille dont les origines remontent au Moyen-Âge, son ancêtre Louis de La Rochejaquelein s’était illustré aux côtés d’Henri IV lors des Guerres de Religion.

    Le père d’Henri était colonel au Royal-Pologne puis maréchal de camp. Lorsqu’éclate la révolution en 1789, celui-ci cherche à rejoindre l’armée des Princes puis émigre aux Antilles, où il possède des plantations sur l’île de Saint-Domingue, avec son épouse et leur fils Louis. Le reste de la famille vit en Angleterre, à l’exception d’Henri, désireux de rester en France pour défendre le Trône menacé.

    A 16 ans Henri achève ses études à l’École Militaire de Sorèze (Tarn). En 1791, il s’engage dans la garde du roi Louis XVI et participe à la défense du palais des Tuileries, le 10 août 1792, aux côtés de son cousin Louis de Lescure, et d’autres noms qui prendront part au soulèvement vendéen. Il parvient à quitter Paris et échapper aux massacres pour rejoindre le Poitou, résidant quelque temps chez Lescure au château de Clisson, près de Bressuire, qui vient de se marier avec Victoire de Donnissan (future épouse de Louis de La Rochejaquelein, frère d’Henri, qui sera connue pour ses Mémoires sur les Guerres de Vendée).

    En mars 1793, alors que l’insurrection se propage sur la rive gauche de la Loire, le Bressuirais, meurtri par l’insurrection d’août 1792 matée dans le sang, ne s’est pas encore révolté. Henri apprend la nouvelle du soulèvement par un paysan qui l’incite à y prendre part. Conscient de son rôle à jouer, Henri quitte son cousin pour retourner à La Durbelière. Au matin du 13 avril une foule de paysans se rassemble face à son château pour demander au comte de se mettre à leurs têtes.

    « Mes amis ! lance-t-il. Si mon père était ici, il vous inspirerait plus de confiance. Quant à moi je ne suis encore qu’un enfant, mais par mon courage j’espère me montrer digne de vous commander. Si j’avance suivez-moi, si je recule tuez-moi, si je meurs vengez-moi ! »

    Adoré de ses hommes qui l’appellent « Monsieur Henri », le jeune homme, à seulement 20 ans, met en déroute les républicains aux Aubiers et rejoint l’armée Catholique et Royale, encerclée sur les bords de la Sèvre. Réunis à l’armée d’Anjou, les Blancs reprennent alors Cholet, puis battent les Bleus à Vezins, Vihiers et Beaupréau. M. Henri, apprend que son cousin a été fait prisonnier à Bressuire, ville que les Bleus abandonnent le 2 mai pour se replier sur Thouars, permettant à Henri de délivrer Lescure et son épouse, ainsi que Marigny, oubliés dans les geôles bressuiraises.

    Le 5 mai, La Rochejaquelein s’illustre sous les murs de Thouars, forçant les Bleus à se replier dans la place, avant de monter sur les épaules de son fidèle Texier pour ouvrir une brèche et pénétrer dans la ville, qui finit par capituler. Il fait prisonnier la garnison et s’empare d’armes et de munitions en abondance.

    Il prend part aux deux combats de Fontenay, le premier est un échec, mais le 25 mai, forts de 30 000 hommes, ils reviennent devant la capitale du Bas-Poitou, prenant les Bleus au dépourvu. M Henri, toujours en tête, s’élance, disant à ses gars « Nous n’avons plus de poudre dans nos poches, les bleus en ont ! ». C’est au cours de cette bataille qu’il apparaît avec un mouchoir sur la tête, qui donnera naissance aux « mouchoirs rouges de Cholet » au siècle suivant. À la bataille de Saumur, le 9 juin, il joue de nouveau un rôle décisif, mais est contraint de rester en garnison dans cette ville, ce qui l’empêche de prendre part à l’attaque de Nantes où il aurait pu faire basculer le sort de la bataille, les Vendéens s’enfuyant, après la blessure mortelle de Cathelineau.

    Le général républicain Westermann arrive en pays insurgé, désireux de prouver à la Convention qu’il n’est pas un tiède, se plaisant à dire : « Je n’ai aucune victime à me reprocher, j’ai tout massacré ! » Celui-ci bat la petite armée de M. Henri aux Moulins-aux-Chèvres, la plupart des paysans étant partie changer de chemise pour les travaux des champs. Westermann s’empare de Châtillon-sur-Sèvre (actuel Mauléon) et fait brûler La Durbelière le 4 juillet, qui sera incendiée à cinq reprises au cours du conflit. M. Henri prend sa revanche dès le lendemain en attaquant par surprise Châtillon, d’où Westermann doit s’enfuir en hâte. La Rochejaquelein s’illustre à de nombreux autres combats et est blessé à Martigné, d’une balle qui lui casse le pouce, le forçant à se tenir momentanément à l’écart des combats. Il rejoint bien vite ses hommes pour se battre, le bras en écharpe, toujours plein de sa fougue habituelle.

    À la bataille de Cholet, le 17 octobre, il ne peut cependant empêcher ses hommes d’abandonner la ville et doit suivre l’armée Catholique et Royale dans sa déroute jusqu’aux bords de la Loire, où 80 000 hommes, femmes et enfants attendent de traverser, pourchassés par les bleus. Quand le général Bonchamps rend l’âme, les officiers décident d’élire M. Henri généralissime, à seulement 21 ans, fort de son courage, son ardeur et son charisme auprès des hommes. Conseillé par le Prince de Talmont, il lance son armée en sabots dans la tragique « Virée de Galerne », ayant pour but de s’emparer d’un port de la Manche pour y recevoir l’appui des Princes émigrés et des Anglais.

    C’est d’abord une série de victoires : Candé, Château-Gontier, Laval, Mayenne, Fougères - où Lescure meurt de ses blessures -, puis Dol-de-Bretagne. Mais les Vendéens échouent le 14 novembre devant le port de Granville. L’armée vendéenne fuit en désordre aux cris de : « À la Loire, à la Loire ! » Traqués, décimées par le froid, la faim et la maladie, les Insurgés reprennent les villes laissées en chemin, mais échouent à Angers pour repasser la Loire, avant d’être massacrés au Mans. Les survivants se replient vers Ancenis, où M. Henri et Stofflet, avec une poignée d’hommes, parviennent à repasser la Loire. La rage au cœur, Henri a le sentiment d’avoir abandonné les siens, ils seront exterminés dans les marais de Savenay, le 23 décembre.

    La Rochejaquelein et Stofflet tentent de protéger les populations des colonnes infernales qui mettent le pays insurgé à feu et à sang. C’est au cours d’une escarmouche pour sauver Nuaillé de la destruction que, le 28 janvier 1794, M. Henri perd la vie. À l’issue du combat, il s’élance à cheval vers deux survivants républicains et leur crie : « Rendez-vous, je vous fais grâce ! » L’un d’eux, comprenant qu’il a affaire au fameux chef, épaule son fusil et le tire à bout portant. M. Henri reçoit la balle en plein front et s’écroule à bas de son cheval, les deux Bleus sont alors massacrés sur place par les Vendéens fous de chagrin.

    Stofflet tente de garder la nouvelle de la mort du jeune généralissime secrète, pour ne pas démoraliser les hommes. M. Henri est enterré sur place avec ses agresseurs, après avoir eu le visage sabré par ses compagnons, pour que le corps ne puisse être identifié par les Bleus. La dépouille de « l’Archange de la Vendée » sera transférée en 1815 dans l’église de Cholet puis, en 1817, dans celle de Saint-Aubin-de-Baubigné où il repose toujours de nos jours, avec ses frères Louis et Auguste.

  •   Incendies entre 1793 et 1794

    Henri de La Rochejaquelein, général de l'armée catholique et royale pendant les guerres de Vendée, y a résidé ce qui valut au château d'être incendié cinq fois entre 1793 et 1794 et d'être actuellement en ruines.

    La Durbelière
  •   Inscription puis classement monument historique

    Les vestiges du château qui avaient été inscrits le 26 octobre 1927, les communs et les sols qui avaient été inscrits le 15 octobre 1993 ont été classés monument historique le 8 janvier 1996, ainsi que les douves, le pigeonnier, les murs de clôture et l'étang.
    Le château est en ruine. Restent les douves et les communs dont le pigeonnier qui se dégradent chaque jour un peu plus. Le château est constitué de souterrains qui, selon la légende, rejoignaient l'église de Saint Aubin de Baubigné. Les souterrains ont été condamnés.
    Malgré le fait que ce château soit en ruine, il conserve sa beauté. Une maquette a été réalisée, ainsi, on peut imaginer à quoi le château ressemblait avant d'être incendié et abîmé par le temps. Cette maquette se trouve dans la mairie de Saint Aubin.

  •   Création de l'association "La Durbelière"

    Création de l'assciation le 17 mars 2017 à Saint-Aubin de Baubigné. Les objectifs de l'association sont de sauvegarder le site, faire connaître le site et son histoire, le faire vivre avec des animations.

Le site logo

Le site est une propriété privée, l'accès y est soumis au respect des lieux.

Carte Cassini - La Durbelière

Les rendez-vous logo

Chaque premier samedi du mois de 9h à 12h, pour des séances de défrichage - jardinage afin de préserver le charme des ruines.
L'unique condition pour participer est une adhésion à jour.

Fête estivale 2024

L'association "La Durbelière" organise une journée festive le 07 juillet 2024 !

Au programme, concours de peinture et de photographie...

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